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Sur ce blog vous trouverez les réponses aux questions concernant nos enfants et l'école. Comment gérer les devoirs scolaires, les surveiller, s'amuser, que choisir entre les instituts privés et publics, comment gérer l'école à la maison....
Imposez un rythme
En vacances, c'est plutôt soirées prolongées et grasses matinées?C'est le moment d’en profiter ! Mais attention, ce rythme de vie est incompatible avec un réveil à 7h du matin et des journées de 8h au bahut. Le corps garde en mémoire les horaires décalés et le fait payer.
Au moins une semaine avant la rentrée, il faut s'habituer progressivement à se coucher et à se lever plus tôt : reculer tous les jours son réveil d’une demi-heure. Ainsi la veille de la rentrée, votre enfant n'aura aucun mal à s’endormir et pourra se lever les traits reposés et l’esprit frais.
Soignez son alimentation
Les bienfaits des vacances sont notables :reposé, détendu, plein d’énergie positive... Seulement voilà, si son cerveau n'a pas travaillé pendant l'été la reprise risque d’être difficile : attention au surmenage !
Pour éviter les coups de pompe, ciblez tout de suite son alimentation : des glucides lents (pain aux céréales, riz, pâtes...) qui vont diffuser de l’énergie dans la durée, des protéines (poisson, légumes et fruits secs...) pour les muscles et la mémoire, et des vitamines (fruits, légumes frais).
Évitez les pics d’insuline en consommant des aliments trop sucrés (biscuits, viennoiseries, chocolat...) ainsi que les aliments à faible valeur énergétique et à lente digestion (friteries, plats en sauce...)
Choisir de nouvelles activités.
Ne pas attendre d’avoir repris le rythme effréné des cours pour s’intéresser à de nouvelles activités. Choisir un sport, est essentiel à l'équilibre tout au long de l’année, et un loisir créatif (musique, dessin, photo...), qui puissent se caler dans son emploi du temps... Les inscriptions se font généralement en septembre.
Se mettre tout de suite au boulot
Qu’il est tentant, en rentrant des cours, de goûter, puis de traînasser... Comme en vacances. Il faut repousser tout de suite la tentation !
Reprendre doucement, mais sûrement, un rythme de travail : une heure par-ci en bibliothèque, une autre à relire les notes... Plus vite il se mettra au boulot, moins il lui sera difficile de travailler. Pour s'entrainer et faire des exercices scolaires gratuitement, cliquer ici. Tout ce qu'il tu fais maintenant, c’est ce qu'il aura de moins à faire après.
La qualité du temps passé avec l’enfant plutôt que la quantité
« Nombre des activités parent-enfant qui sont associées à de meilleures performances en compréhension de l’écrit chez les élèves ne nécessitent qu’un investissement de temps relativement limité et aucune connaissance spécialisée. En revanche, ces activités requièrent un intérêt réel et un engagement actif de la part des parents. »
Il faut privilégier la qualité de temps passé avec son enfant et l’investissement personnel réel dans des moments de partages sincères et réguliers. Il est certainement déculpabilisant et réconfortant pour un parent de se dire qu’un peu de temps suffit, pour peu qu’il soit correctement utilisé.
Discuter et partager avec les ados
Si l’étude met en évidence l’importance de l’engagement parental et de sa qualité durant les premières années de scolarisation, elle affirme également qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire et constate « une forte corrélation entre certaines activités parent-enfant, lorsque l’enfant est âgé de 15 ans, et la performance de ce dernier à l’évaluation PISA de la compréhension de l’écrit ». Ainsi, « les élèves avec qui les parents discutent de questions politiques ou sociales chaque semaine ou chaque jour obtiennent un score supérieur » et ce encore une fois quel que soit le milieu social. Pour ceux que cela ennuierait de parler politique ou social, on constate que d’autres activités comme « discuter de livres, de films ou de programmes de télévision », « discuter de la qualité du travail scolaire de son enfant », « prendre le repas principal à table avec son enfant », « passer du temps simplement à parler avec enfant » sont également en corrélation avec une meilleure compréhension de l’écrit !Ici encore, rien que de très logique si on y réfléchit bien : il s’agit de partager, de confronter les points de vue, d’interroger les représentations, de les mettre à distance, de mettre en perspective, de donner du sens, bref, il s’agit déjà de lecture.
Vous voulez offrir ce qu’il y a de mieux à votre enfant, mais vous devez également penser à votre budget? Comment choisir entre une école privée et une école publique? En d’autres mots, comment décider si l’éducation privée en vaut vraiment la peine? Voici un aperçu des questions concernant les écoles privées en comparaison aux écoles publiques en Amérique du Nord.
Droits de scolarité des écoles privées c. taxes des écoles publiques
Nous payons tous des taxes, alors vous appuyez déjà le système scolaire public. Vous pourriez vous demander : pourquoi payer pour les deux alors? En fait, dans bon nombre de provinces, vous pouvez obtenir des allégements fiscaux lorsque vous envoyez votre enfant à certaines écoles privées. Cet allégement fiscal peut prendre différentes formes selon la province où vous habitez.
En fonction du type d’école privée que vous aurez choisi et de son emplacement, les droits de scolarité peuvent s’élever à 4 000 $ par année et même atteindre plus de 100 000 $. Au Québec, le gouvernement provincial subventionne 60 % des droits de scolarité de certaines écoles privées. Par conséquent, les droits de scolarité de certaines écoles secondaires privées au Québec sont aussi bas que 2 800 $.
Population étudiante dans les écoles privées et publique.
Lorsque les parents choisissent une école privée, c’est principalement parce qu’ils souhaitent offrir à leurs enfants un groupe d’amis particuliers, que cette décision soit fondée sur la discipline, la culture, le contexte religieux ou les croyances philosophiques.Dans la plupart des écoles privées, les élèves sont exclus ou expulsés s’ils ne respectent pas les politiques et les normes de l’école.
Nombre d’élèves par classe dans les écoles publiques et privées
La saturation des classes dans les écoles publiques est une des plaintes les plus courantes concernant le système scolaire public, un problème important qui motive les parents à évaluer l’option des écoles privées. Même si de nombreuses écoles privées sont fières d’offrir des classes moins populeuses, certaines écoles choisissent plutôt de maintenir les droits de scolarité plus bas et d’augmenter le nombre d’élèves par classe. La bonne option dépend des besoins de votre enfant et de votre budget.
Les lois à savoir:
Tout enfant doit fréquenter une école (article 14). Par contre, l'article 15 précise qu'un enfant peut être dispensé de la fréquentation de l'école s'il reçoit à la maison un enseignement et y vit une expérience éducative qui, d'après une évaluation faite par la commission scolaire, sont équivalents à ce qui est dispensé ou vécu à l'école.
Etant donné que la commission scolaire doit s'assurer que les personnes relevant de sa compétence reçoivent les services éducatits auxquels elles ont droit (article 208), les parents qui veulent enseigner à leur enfant à la maison doivent prendre un arrangement avec leur commission pour les évaluations (en relation avec l'article 231). Théoriquement, cette dernière n'a pas le droit de refuser un arrangement concernant les évaluations en raison de l'article 232. Il faut absolument prendre un arrangement avec la commission scolaire, car cette dernière n'ayant aucune nouvelle, se doit d'avertir le D.P.J. en raison d'un manque de soins envers l'enfant.
Avantages et limites:
- Instruction personnalisée, le "un à un".
- Grande place aux besoins de l'enfant et à son rythme d'apprentissage.
- L'enfant à beaucoup de temps libre pour le reste
- Problèmes d'adaptation lors du retour à l'école en raison de son absence
Votre enfant peut faire des exercices et apprendre en ligne sur ce site d'entraide scolaire gratuite
Aider c'est s'intéresser
Votre enfant passe environ un tiers de son temps à l'école, c'est dire si sa vie scolaire est importante. L'assister dans son travail du soir, qu'il s'agisse de relire sa leçon de grammaire avec lui ou de surveiller ses exercices de maths, c'est un bon moyen de parler de l'école, de ce qu'il s'y passe, de la façon dont il s'y sent. C'est également une façon de montrer à votre enfant que vous vous intéressez à cet aspect de son existence. L'école et la maison ne sont pas des lieux imperméables l'un à l'autre. Ce sont les devoirs qui font le lien.
Où, quand, comment?
De retour de l'école, votre enfant sort d'une longue journée bien remplie. Laissez-lui le temps de souffler. Mais il vaut mieux éviter qu'il s'immerge dans un feuilleton télé ou une partie de jeu vidéo, il aurait du mal à s'interrompre et à se concentrer sur une leçon.
Qu'il choisisse lui-même l'endroit où il est le plus à l'aise pour travailler :dans sa chambre, au calme, dans le salon avec toute la famille, dans la cuisine pendant que vous préparez le dîner…Dans tous les cas, l'ambiance doit être studieuse : pas de télé, de radio ni d'agitation des frères et sœurs. Vous n'avez pas besoin de vous consacrer exclusivement à lui, mais il doit savoir que vous êtes disponible.
Un travail personnel
Attention, vous n'êtes pas là pour remplacer le professeur et inculquer un savoir à votre enfant. Il ne s'agit pas non plus de faire ses devoirs à sa place même si c'est parfois bien tentant quand la soirée s'éternise.
Votre rôle relève plutôt de la méthodologie. Ainsi, vous pouvez l'aider à déterminer quelle méthode de travail lui convient le mieux en fonction de son type de mémoire : visuelle, orale ou gestuelle. Expliquez-lui les mots qu'il ne comprend pas, sortez le dictionnaire, assurez-vous qu'il comprend bien les énoncés…
Enfin, faites-lui comprendre qu'il travaille pour lui, pas pour vous. En effet, s'il n'a de bonnes notes que pour vous faire plaisir, il risque de se désintéresser de sa scolarité le jour où il voudra se distinguer de vous, par exemple à l'adolescence.
Face aux sentiments, douloureux souvent, de différence exprimés par un enfant surdoué, l'adulte, le parent pourra lui expliquer pourquoi. Cette réponse là est sans prix, si elle est bien formulée et ne résume pas l'enfant à sa simple intelligence. Car, comme l'explique Jeanne Siaud-Facchin, c'est tout l'être, de son mode de pensée à sa vie émotionnelle qui est concernée par cet "excès" d'intelligence. On pourra expliquer à l'enfant pourquoi il réagit différemment des autres, pourquoi il s'ennuie, pourquoi il se pose des questions que les adultes balayent parce qu'ils le considèrent trop petit pour comprendre, pourquoi il se sent mal, si c'est le cas.
Au delà des parents, s'ils consentent à informer l'entourage de l'enfant, c'est l'ensemble des adultes qui gravitent autour de l'enfant qui peut l'aider en revoyant ses réactions. Ne pas envoyer promener un enfant qui parle politique à 6 ans, ne pas considérer ce qu'il raconte comme des délires enfantins, comprendre son avidité à participer aux conversations d'adultes sont autant de services à lui rendre.
Sans même envisager la possibilité de sortie du système scolaire classique, c'est aussi pouvoir informer les enseignants et leur permettre d'être particulièrement vigilants et stimulants pour ces enfants.
Suivre les désirs et besoins de l'enfant quant à ses centres d'intérêt: nourrir ses passions, même éphémères, pour ce qui le fascine (insectes, dessin, musées, …)
Ne pas négliger ce qu'il verbalise et exprime, et le rassurer sur sa différence.
Ne pas le considérer comme un petit adulte sous prétexte qu'il comprend vite et mieux que les autres. La maturité affective ne suit pas nécessairement, et même rarement la courbe (souvent en progression) du fameux QI.
Savoir expliquer aux adultes qui l'entourent comment il fonctionne, de son institutrice à son professeur de judo, chacun, adulte référent, compte
Valoriser ses réussites en ne lui ôtant pas sous prétexte de ses facilités
Agir en conséquence en cas d'échec scolaire
Savoir lutter parfois pour lui faire intégrer des groupes d'activités extra-scolaires ou ne sont habituellement admis que les enfants plus âgés
Savoir dire à son enfant "je ne sais pas" lorsqu'il pose des questions auxquelles le parent n'a pas de réponse, sans le renvoyer dans ses pénates, et mieux encore, lui dire "je ne sais pas mais on va chercher ensemble!"
Prendre en considération l'hypersensibilité, si liée à son intelligence et l'aider à la maîtriser, l'apprivoiser, et en faire une force
Communiquer ! Dans bien des cas, l'enfant surdoué est aussi un enfant très intérieur...
Pour aider son enfant à s'exercer ou faire ses devoirs cliquez ici
Il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour mieux gérer votre temps et vos efforts sur les activités du soir afin que vous puissiez concilier les devoirs avec plaisir:
- Communiquez avec votre famille. Le dimanche, demandez à vos parents s'ils n'ont rien prévu pour vous pour la semaine: rendez-vous chez le dentiste, des dîners d'anniversaire, des parties de base-ball de ton frère, etc
- Planifiez. Si vous avez des choses prévues jeudi et que vous avez un match de basket le mercredi soir, veillez à effectuer vos devoirs le mardi soir.
- Profitez du temps d'attente, peut-être pouvez faire quelques exercices dans le bus pendant le trajet du retour ou si un de vos professeur est en retard ou absent ou encore dans la salle d'attente du médecin. Tirer parti de votre temps. En faisant ça vous gagnerez peut-être une heure de temps libre une fois chez vous.
- Utilisez une minuterie. Si vous avez du mal à rester concentré lorsque vous faites vos devoirs, défiez-vous en vous imposant un temps pour faire un exercice. Vous serez surpris de la rapidité avec laquelle vous pouvez faire un exercice de math en étant concentré.
Si vous avez besoin d'aide pour vos devoirs scolaires, exercez-vous sur www.nosdevoirs.fr
